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L’European Quidditch Cup, de Anvers à Titans

Comme nous l’avions souligné avant la compétition, le quidditch européen qui s’équilibre depuis l’année passée nous promettait de nombreux matchs à suspens. Nos prévisions se sont révélées plutôt correctes puisque la plupart des matchs se sont joués au vif d’or, et qu’on retrouve les Titans Paris Quidditch et les Dodos d’Anvers en finale de la compétition. On revient sur les surprises, les attentes et le niveau des équipes présentes à cette sixième édition de la coupe d’Europe de quidditch.


31430814_1330167383781583_1697628472769249280_n.jpg Après Lesparre-Médoc (France), Bruxelles (Belgique), Oxford (Royaume-Uni), Galipoli (Italie) et Mechelen (Belgique), c’est à Pfaffenhofen, en Allemagne, que s’est déroulée la compétition. 32 équipes issues de 18 nations européennes différentes, soit trois nouvelles nations représentées par rapport à l’édition de 2017, se sont retrouvées et affrontées tout au long du week-end. Nous n’étions malheureusement pas présents sur place, mais grâce à la magie du livestream proposé par l’organisateur allemand et repris par Catch Is Good en français, nous vous proposons notre analyse de l’événement et du quidditch européen en général avant la Coupe du Monde de quidditch de Florence début juillet.

Toujours plus de nations présentes !

Comme précisé ci-dessus, 18 nations différentes étaient représentées. La Suède, qui n’avait pas pu être présente l’année passée, a cette fois-ci saisi sa chance et envoyé l’équipe de Göteborg. Dans les équipes nordiques, nous pouvons également noter que le Danermark a fait ses débuts dans la compétition.
Nos amis Suisses participaient également pour la première fois avec l’équipe de Zurich. Si les slovènes n’avaient plus d’équipe présente, c’est cette fois la Slovaquie qui était représentée avec l’équipe de Bratislava.

Bien sûr, le tournoi de ces équipes émergentes n’a pas été facile, comme d’habitude.
Si les Suisses ont réussi à s’imposer lors de leur dernier match contre les North Sea Nargles (Pays-Bas) pour entrer dans le top 30, ce sont les Danois d’Aarhus qui font la plus belle entrée dans le tournoi. En se défaisant des Warsaw Mermaids (Pologne), ils grimpent dans le top 24 ; une des meilleures performances pour une nouvelle nation dans le tournoi !

L’Allemagne attendue au tournant à domicile

Depuis la coupe du Monde de quidditch organisée à Francfort en 2016, le sport a explosé en Allemagne. Les équipes se sont multipliées, et le niveau a augmenté d’un coup. Nous avions déjà pu le remarquer lors de l’EQC 2017, avec notamment la qualification de Passau et de Darmstadt en upper bracket, le top 16 de la compétition, disputé par les équipes premières et deuxièmes de leurs groupes en phase de poule, devant les Hippogriffs turques et les Tornadoes anglais pourtant favoris.

Mais malgré la présence de ces deux équipes dans le top 12 en 2017, l’Allemagne n’arrivait toujours pas à se hisser au top niveau européen. Cette année, à domicile, on en attendait beaucoup des équipes allemandes, qui devaient avoir à nouveau progressé et pouvaient créer la surprise.darmstadt.jpg

Quatre équipes représentaient le pays, les trois présentes la saison dernière (Passau, Darmstadt et Bonn), et une petite nouvelle dont personne n’avait réellement entendu parler avant la compétition ; les Münchner Wolpertinger.

Bonn et Passau, tous deux tombés dans des poules difficiles, en présence notamment des deux finalistes de la compétition, n’ont pas su grimper en upper bracket et doivent se contenter d’une troisième place de groupe. C’est d’autant plus dommage pour les Three Rivers Passau qui l’emportent sur les Werewolves de Londres 50-70*, prenant ainsi une grosse option sur la seconde place du groupe. Mais c’était sans compter sur la défaite inattendue d’Anvers contre les anglais lors de leur troisième match de poule !

Darmstadt non plus n’a pas hérité d’une poule facile, (après tout, y en a-t-il encore réellement ?) avec les Frog parisiens, 7e en 2017, et les Green Tauros de Turin qui faisaient partie du top 16 la même année. Mais l’équipe allemande l’emporte de justesse contre ces derniers, 90-100*, dans un match des plus serré et s’approprie la seconde place du groupe pour se qualifier pour la suite de la compétition !

Ce sont les Munichois qui se sont révélés les plus à l’aise dans leur groupe finalement, un des moins compliqués de la compétition, puisque, malgré une défaite contre les OSI Vikings Norvégiens, ils tiennent la tête de leur groupe !
Ce sont eux également qui feront le plus beau parcours final, en s’imposant en huitième de finale contre les Lumos Compostela, encore un tirage avantageux. Le match était pourtant très serré, puisqu’il s’est joué en overtime avec un score final de 100*-140°* !
Ils n’ont, par contre, pas pu faire grand chose contre les Titans en quart de finale, qui les ont battu 180*-30 sans laisser place à la discussion.

La deuxième division était, quant à elle, offerte à l’Allemagne ! Passau et Bonn, qui auraient certainement atteint la upper bracket dans d’autres circonstances de groupe, n’ont pas rencontré de grosses difficultés sur leur chemin respectif vers la finale de la lower bracket. Et c’est Passau qui prend le dessus sur Bonn lors de leur affrontement pour la 17e et la 18e place.

On peut donc noter une nouvelle performance en demi-teinte. Avec un top 8, Munich obtient le meilleur classement de l’histoire allemande, et les 4 équipes qualifiées intègrent le top 20 européen. C’est une grosse performance, mais on en attend toujours un peu plus de ce pays en progression constante.

Dès les quarts de finale, le niveau s’égalise !

Si les surprises sont moins nombreuses cette année en phase de poule, en-dehors de celles déjà mentionnées dans le groupe d’Anvers, des Werewolves de Londres et de Passau qui n’a finalement pas eu de conséquences sur leur classement, les huitième de finale non plus n’ont pas laissé place au hasard. Seuls deux matchs furent plus disputés, Lumos Compostela contre Munich et les Frog contre les Werewolves.

Le tirage n’était en effet pas simple pour les parisiens, qui tombaient dès leurs 8e de finale contre un adversaire de première classe, vainqueur d’Anvers lors du premier jour de compétition. Dans un match des plus tendu, les Frog s’imposent finalement grâce à leur attrapeur sur un score de 90*-50.

Les autres huitièmes de finale étaient acquis aux premiers de groupe, aucune surprise ne vient bouleverser les prédictions. C’est en quart que les choses se compliquent, avec un niveau du top 8 très homogène. Pour trois des quatre matchs, c’est même au vif d’or que la victoire est décidée, les deux équipes se tenant à quelques points près.
Les Frog sont ainsi éliminés par les METU Unicorns alors qu’ils menaient de 20 points, et les Velociraptors s’imposent contre leurs compatriotes de Southampton avec une égalité parfaite au marquoir et une réelle difficulté à se détacher au score.

Si une équipe ne semble pas avoir éprouvé de difficulté durant la compétition, ce sont bien les désormais triples champions d’Europe ; les Titans Paris Quidditch. Après s’être défaits des champions d’Italie avec 140 points d’avance en huitième de finale, ils se débarrassent de Munich avec 150 points d’écart. Leur quart de finale était donc le moins disputé sans aucun doute, tout comme leur demi-finale, contre les Unicorns, pourtant deuxième l’an dernier.

L’affrontement entre les deux équipes est physique, mais les Titans percutent et l’emportent sur un score de 90*-20. C’est, pour finir, la finale qui leur aura donné le plus de fil à retordre. Après avoir été menés de 40 points, leurs opposants anversois reviennent dans la partie et inquiètent à plusieurs reprises les parisiens sans pour autant réussir à les rattraper. À portée de vif tout au long du match, la victoire finale s’est jouée à l’attrapage pour un score de 130*-70 dans ce qui fût, sans aucun doute, l’un des plus beaux matchs du week-end.ntui_-_titans_2.jpg
La tension était d’ailleurs à son comble, avec plusieurs cartons jaunes donnés des deux cotés, et un attrapeur qui fond en larmes d’émotion lorsqu’il a compris qu’il avait donné le titre à son équipe.
Leur victoire dès le premier match de la compétition contre les NTUI Rumpledunk qui les avait éliminés lors de l’édition précédente a surement joué un rôle de boost psychologique.

attrapeurs_anvers.jpgAntwerp Quidditch Club n’a pas connu une compétition aussi sereine. Malmené dès la phase de groupe contre les Werewolves contre qui il s’incline finalement 80-110*, Anvers conserve la tête de sa poule. Contre Darmstadt en huitième, ils ont du mal à prendre de la distance mais finissent par se démarquer lors de l’entrée du Vif sur le terrain. Leur quart de finale contre les Hippogriffs est serré, mais les Belges prennent le dessus sur les Turcs ; et c’est lors de leur demi-finale qu’ils rencontrent de réelles difficultés contre les Velociraptors qui restent collés au score.

C’est grâce aux attrapeurs efficaces de l’équipe d’Anvers (ils ont attrapé tous les vifs d’or de leurs matchs sauf contre les Werewolves et en final contre les Titans) que l’équipe grimpe à nouveau sur la seconde marche du podium.

Un podium final semblable à celui d’il y a deux ans

Cette seconde marche, ils l’occupaient déjà il y a deux ans à Galipoli. Les Titans, déjà eux, l’avaient alors emporté 120*-60. Et qui retrouvait-on à la troisième place ? La petite finale n’avait pas été disputée, mais les deux équipes qui se disputaient la médaille de bronze était l’équipe anglaise de Nottingham et les Turcs des METU Unicorns.

Ces derniers, seconds l’année passée, vaincus par Anvers en finale, se retrouvent une nouvelle fois troisième lors de cette édition. En quatrième position, on retrouve les Velociraptors, à nouveau une équipe anglaise.

medaille_d_argent.jpg titans_vainqueurs.jpg raptors_-_unicorns.jpg

Comme si l’année passée n’avait tout simplement pas existé, le carré final ressemble fortement à celui d’il y a deux ans. On notera tout de même une grosse régularité des équipes belges et turques, et une simple erreur l’année passée pour Paris qui récupère un quatrième titre européen, le troisième pour la même équipe. [[le titre avait été remporté par les Paris Phénix en 2013]]

Les autres équipes belges et françaises impliquées

La deuxième équipe parisienne, les Paris Frog, ont également réalisé un très beau parcours. Malgré un match serré contre Darmstadt lors de leurs débuts dans la compétition, les Frog dominent leur poule et se qualifient sans mal pour la upper bracket. Leur tirage est loin d’être favorable pour la suite, puisqu’ils tombent contre les Werewolves en huitième de finale.

Un match déjà très serré, dont la victoire les entraîne contre les Unicorns, à nouveau l’un des pires tirages possibles. Mais les parisiens tiennent le match ! Les attrapages refusés se succèdent, deux pour les Turcs, puis deux pour les Français pour avoir lâché le vif. Les Turcs finissent par l’attraper une troisième fois et emportent l’affrontement, laissant sûrement un goût amer aux Frog. Mais pas le temps de se reposer puisqu’il leur reste encore deux matchs à disputer !

lille_-_olomouc.jpgLe vent tourne favorablement, et les fait tomber contre Munich, le meilleur tirage possible à ce moment du tournoi. Le match n’est d’ailleurs qu’une formalité, et les Frog disputent la 5e place contre des Turcs, à nouveau. Et les Hippogriffs prennent l’ascendant sur des Français visiblement plus émoussés physiquement.

Les Crookshanks de Lyon étaient présents également. Leur seconde place attendue dans la phase de groupe derrière les Hippogriffs les entrainent contre d’autres Turcs en huitième de finale (décidément…). Éliminés logiquement contre les Unicorns, Lyon échoue malheureusement contre les Werewolves et doit se contenter d’une 15e ou 16e place finale assez décevante quand on connaît les capacités de l’équipe.

Enfin, les Black Snitches de Lille ont connu la compétition la plus difficile. Tombés dans une poule imprenable, aux cotés des champions d’Italie et du Royaume-Uni, les quatrièmes de France n’ont pas réussi à concrétiser leur avance contre les Warsaw Mermaids qu’on pensait à leur portée. Derniers de leur groupe, les Lillois sont éliminés contre les Dementores (Espagne) dès les huitièmes de finale de la lower bracket. Ils remportent néanmoins leur seule victoire de la compétition contre Olomouc (République Tchèque) pour entrer dans le top 28.

equipe_de_gand.jpgDu côté belge, on en attendait pas mal de l’équipe des Ghent Gargoyles. Malgré un début de compétition très difficile contre les METU Unicorns, ils occupent la seconde place de leur groupe comme attendu. Tombés contre les Velociraptors dès les huitièmes de finale, Gand s’accroche contre des champions anglais pourtant supérieurs. On a du mal à le croire, mais les Belges peuvent l’emporter jusqu’à l’entrée du vif sur le terrain. Le jeu bascule alors et les anglais prennent de la distance.

Après leur élimination, les Belges affrontent les NTUI Rumpledunk de Norvège. Si le match semble à leur portée, les gantois sont visiblement fatigués physiquement de leur affrontement contre les Raptors et n’arrivent pas à imposer leur jeu. Le match se solde par une nouvelle défaite qui scelle définitivement la 13/14e place des Gargouilles. Une belle performance tout de même.

Le classement général du tournoi

Upper Bracket
1er : Titans Paris (FRA)
2e : Antwerp Quidditch Club A (BEL)
3e : METU Unicorns (TUR)
4e : Velociraptors Quidditch Club (UK)
5e : ODTÜ Hippogriffs (TUR)
6e : Paris Frog Quidditch (FRA)
7e : Southampton Quidditch Club (UK)
8e : Münchner Wolpertinger (ALL)
9e – 10e : NTUI Rumpledunk (NOR)
Werewolves of London (UK)
11e – 12e : Darmstadt Athenas (ALL)
Virtute Romana Quidditch (ITA)
13e – 14e : Ghent Gargoyles (BEL)
Lumos Compostela (ESP)
15e – 16e : Crookshanks Lyon Quidditch (FRA)
OSI Quidditch Vikings (NOR)

Lower Bracket
17e : Three Rivers Passau (ALL)
18e : Rheinos Bonn (ALL)
19e – 20e : Barcelona Eagles (CAT)
Green Tauros Quidditch Torino (ITA)
21e – 24e : Aarhus Owls Quidditch (DAN)
Dementores A Coruña Quidditch Team (ESP)
Dublin Draíochta Dragons (IRL)
Vienna Vanguards (AUT)
25e – 28e : Black Snitches (FRA)
HogYork Horntails (UK)
Turicum Thunderbirds (SUI)
Warsaw Mermaids (POL)
29e – 32e : Gothenburg Griffins (SUE)
North Sea Nargles (P-B)
Occamy Olomouc (R.TCH)
Pressburg Phantoms (SK)

Les Turcs prouvent une nouvelle fois qu’ils sont bien présents et visent le titre. Avec trois équipes anglaises dans le top 10, le Royaume-Uni rappelle également sa puissance mais n’arrive une nouvelle fois pas à s’imposer.
L’Espagne et l’Italie continuent de stagner en fin de top 16, malgré des beaux matchs de Rome et de Compostelle. Le niveau européen progresse, et les équipes méditerranéennes n’arrivent pas à suivre le rythme.
Enfin l’Allemagne grandit alors que la Norvège est un peu moins bien classée que la saison dernière mais place deux équipes dans le top 16.

Le niveau européen est présent, et on en attend beaucoup des équipes nationales pour la prochaine Coupe du Monde !

Encore plus d’équipes françaises et belge l’an prochain !

Dans la foulée du tournoi de cette année, le comité du quidditch européen a annoncé que le prochain tournoi se déroulerait avec 2 divisions. Les équipes qualifiées pour la première division seront au nombre de 32 et la répartition entre nation est opérée sur base de la performance lors des deux tournois précédents.

31947340_172fbe0.png En vertu de leurs excellents résultats, les belges et les français vont donc augmenter le nombre d’équipes qu’ils pourront qualifier à la compétition : 4 et 6 respectivement, ce qui représente un bonus de 2 équipes par rapport à cette année ! En revanche, ce nouveau système a pour conséquence de réduire les nations représentées lors de l’événement au nombre de 9, contre une 15aine ces dernières années.

Un énorme merci à QuidPic.be pour avoir pu utiliser une partie de leurs photos pour cet article, et pour toutes les autres à paraître sur leur page !
Et un grand merci également à Famfrpálové fotky Ondry Huj?áka pour les autres photos d’illustration qu’ils nous ont autorisé à utiliser.

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Pantalaemon

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