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Dans les coulisses du générique de Harry Potter 3

Rus Wetherell était le responsable de la réalisation du générique de Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, chargé de créer un visuel basé sur la carte du maraudeur pour les remerciements finaux. Lors de cette séquence, deux paires de pieds apparaissent visiblement “très proches” dans une alcôve ; un détail qui en a surpris plus d’un et soulevé quelques questions.

A la demande du Huffington Post, Wetherell a donc expliqué que ce détail était son idée propre, survenue un peu par hasard, et certainement pas supposé représenter une scène olé-olé : “On a tous été des gamins, on a tous été à l’école etc… c’était juste un bisou sur la joue […] ils sont enlacés”, sans plus. Il comptait d’ailleurs le retirer très rapidement.

Si le clin d’œil a été maintenu dans la version finale du film, c’est grâce justement à son ambiguïté : lorsque Alfonso Cuarón, réalisateur du film, a aperçu cette paire dans un coin, il a éclaté de rire et “est devenu dingue”. C’était “quelque chose d’amusant pour les adultes dans le public et que les enfants pourraient moins facilement comprendre”. Le réalisateur a cependant écarté l’idée d’en faire plus qu’une brève anecdote.

Développée pendant près de cinq semaines au rythme de 20 heures de travail par jour, cette séquence animée était, à l’époque, la plus longue jamais créée pour un générique de fin, avec une durée d’environ 11 minutes. Il a fallu créer des milliers de mouvements de pieds, se déplaçant à des rythmes variés et dans des directions différentes. Certains n’ont jamais quitté l’état de brouillon à cause de délais de production imposés et figurent donc tels-quels sur le produit fini : c’est le cas des élèves qui s’embrassent.

Pour tourner la séquence, ce sont près de 100 éléments de carte imprimés sur parchemins et basés sur le design original de MinaLima qui ont été filmés avec des mouvements de caméra calculés précisément pour garder le nom de chacun à l’écran le temps approprié. Lorsqu’un nouveau nom était ajouté au générique, il fallait reprendre la séquence à zéro.

Si la séquence regorge de moments amusants, comme les élèves enlacés,
les empreintes humaines qui deviennent des empreintes animales, ou les nombreuses paires de pieds fuyant un espace nommé Réserve de boules puantes, Wetherell affirme que certains éléments sont bien mieux cachés, notamment dans le texte latin qui compose les murs.

Après 10 ans, le Huff Post est le premier à me contacter à ce sujet. […] qui sait, dans 10 ans, peut-être qu’il y aura encore des choses à découvrir”, plaisante Wetherell, qui refuse de révéler tous les secrets de son générique. La seule indication est qu’une partie des noms de l’équipe de production, dont le sien, non-cités au générique, a été incorporée directement dans les inscriptions latines : “certains ont fait des crises de nerfs à force de travailler sur ce truc, ils méritaient au minimum d’être reconnu à l’écran”.

Source et plus de détails sur le Huffington Post

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