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Critique de « Harry Potter : Des romans à l’écran » [archive blog]


Comme certains le savent déjà, j’ai eu le plaisir de recevoir le livre Harry Potter : Page to Screen, traduit Des romans à l’écran en français. Voici donc mon avis sur ce mastodonte, ce nouveau et ultime livre portant sur le making-of des films de la saga Harry Potter, accompagné d’une brève comparaison avec La Magie des films.

L’aspect extérieur

Comme vous l’avez sans doute déjà compris, le livre est véritablement massif. On nous avait annoncé plus de 500 pages, elles sont bien là, et elle pèsent leur poids. Si vous avez une idée de ce qu’est un volume de l’Encyclopædia Britannica, eh bien, c’est pareil, mais consacré uniquement à Harry Potter. Vous pouvez aussi aller chercher deux gros dictionnaires, c’est un autre équivalent en poids.

L’objet en lui-même, outre le régime d’informations qu’il n’a clairement pas suivi, est superbe. La couverture bleue nuit avec ses traits dorés en fait l’image parfaite du livre de bibliothèque de luxe… ou de Poudlard. Le quatrième de couverture affiche le texte de la prophétie au-dessus d’une silhouette du château tracée en fin traits dorés, dessinée à la manière des décorations de l’œuf d’or de la Première Tâche.

Vous ne savez pas à quoi ressemblent les décorations sur cet œuf ? N’ayez crainte, une fois ce livre en main, vous le saurez. J’ai d’ailleurs bien du mal à citer quelque chose que vous ne saurez pas en parcourant ce livre. Car le nombre de pages n’a d’égal que l’accumulation d’informations qui y sont exposées.

Une structure chronologique…

Le livre est divisé en trois parties (que je me dois de citer en anglais, vu que je n’ai pas la version française) : The Making of Harry Potter (La création), The Art of Harry Potter (L’art), Epilogue (ça nécessite vraiment une traduction ?).

La première partie est un récit chronologique, film par film, qui commence avec l’achat des droits par les producteurs et s’achève à la fin du dernier film. Les scènes principales des films sont décortiquées, justifiées, expliquées ; de nombreux changements ou ajouts des films sont analysés, critiqués, redéfinis. Des dizaines, sans doute même des centaines de photos illustrent les pages ; de photos officielles, en passant par des photos en coulisses, des dessins de pré-production, des storyboards, des polaroids de continuité (photos prises pour que le costume d’un acteur soit identique entre deux jours de tournage d’une même scène, ou d’une scène immédiatement conséquente), des croquis pour les costumes…

On nous explique les castings, les choix d’acteurs, leurs réactions et niveau d’investissement, les réunions avant même de commencer les tournages, les choix des lieux, les variations de décors. C’est une véritable mine d’informations.

À la lecture de ces pages, j’ai compris et accepté certains choix que je n’avais pas admis à l’origine, j’en ressors presque même réconcilié avec Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban par Cuarón, et je ne suis pas le seul dans le cas ! « Presque » ; il ne faut pas pousser.

Les différents « chapitres » formés par les films sont séparés de pages que l’ont qualifiera de « points focus », où un détail est sélectionné et analysé avec plus de précisions. Généralement en une double page ou plus, textes et images fournissent plus d’informations sur le Quidditch dans les films, le gonflement de la tante Marge, les maquettes de divers lieux…

… puis des focus thématiques

La deuxième partie du livre est elle même divisée en différentes catégories : personnages, lieux, objets et créatures. Dans cette partie CHAQUE objet, CHAQUE lieu, CHAQUE créature a droit à une page en moyenne. Pas un détail n’est oublié, sauf peut-être ceux qui ont déjà été exposés dans la première partie. Parfois, les informations sont très basiques, mais elle sont suffisantes pour comprendre l’idée derrière le design final.

L’épilogue, outre les remerciements, contient une ultime anecdote au propos du dernier jour de tournage officiellement prévu.

Le seul point noir du livre est l’absence de traitement de certaines scènes ; comme l’épilogue, justement, qui manque cruellement. Sans doute parce qu’il fut re-filmé plus tard. Mais cela n’empêche en rien de regretter son absence.

C’est cependant largement compensé par les autres détails, tant sur les anecdotes de tournage (qui aurait pensé que Madame Maxime était un homme avec un masque pour de nombreuses scènes ?) que par le soin apporté à la confection du livre lui-même (de nombreuses pages sont décorées d’un dessin en filigrane, qui n’est clairement visible qu’avec un certain reflet de la lumière).

Conclusion

A la fin, on ressort satisfait, émerveillé de tous ces choix, ravi que Dobby ressemble à ce qu’il est dans les films et pas à l’un des dix autres schémas potentiels révélés, soufflé par tant de technologie et de maîtrise.

Ce livre vaut sans doute bien le prix qui lui est attribué. Si certaines informations répètent ce qui avait été dit dans La Magie des films, on va ici bien plus au fond des chose, il y a une claire valeur ajoutée, malgré l’absence de goodies. Le volume est, de plus, bien plus lisible de par son organisation volontairement moins brouillon. Les deux sont complémentaires, mais l’un peut parfaitement être lu sans l’autre. Oui, certaines phrases, certaines interviews sont répétées mots pour mot, cependant, Des Romans à l’Écran donne bien plus un sentiment de processus et d’évolution que La Magie des Films, qui était plus centré sur le résultat final.

Choisir une section préférée est un véritable casse-tête, auquel je souhaite pourtant me livrer en conclusion. Sans nul doute, les illustrations du château, qu’elles soient des concepts-arts, la fameuse gigantesque maquette à l’échelle 1/24è ou même des plans détaillés, sont les plus marquantes pour moi. S’il y a bien une image des films qui imprègne désormais mes lectures, c’est celle du château, de sa géographie (que je connaissais par cœur à l’époque de l’Ordre du Phénix en film) ; de voir les comparaisons avant la bataille/pendant la bataille/après la bataille, qu’il n’est pas possible de faire réellement pendant le film, est véritablement impressionnant.

Car c’est avant tout ce qu’offre ce livre : du temps. Le temps de savourer des détails, ou même des plans généraux. De comprendre pourquoi Flitwick est devenu bizarre, pourquoi Voldemort apparaît en costard à King’s Cross dans l’Ordre du Phénix, pourquoi Michael Gambon semble faire un si mauvais Dumbledore aux yeux de la plupart. Ou de se plonger dans la magie des livres, devenue magie des films ; une magie légèrement différente, mais qui fait malgré tout rêver. Le temps de 530 pages, pour revivre une nouvelle fois toute l’histoire, et même plus.

Vous trouverez différents aperçus du livre dans notre galerie facebook consacrée, ICI.

Vous pouvez commander le livre en Français (limité à l’époque] à 4000 exemplaires) [ICI et en Anglais LA.


Cet article fut à l’origine publié sur le blog de la Gazette le 26 octobre 2011. Afin de simplifier la navigation, nous rapatrions actuellement ces articles sur le site principal et en profitons pour ressortir certaines archives de leur tiroir.

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